L’OBELISQUE

Histoire de l’Obélisque :

À l’extrémité du cours de la Pyramide, se dresse l’obélisque qui, plus de trois siècles après sa construction, a conservé sa qualité d’objet remarquable.

Du haut de ses 7 mètres, il surplombe la coulée verte, dessinant sa silhouette sur un arrière-plan minéral où l’on distingue à l’Est le mont Ventoux, et au Nord les Dentelles de Montmirail.

Appelé abusivement pyramide, alors qu’il est de forme quadrangulaire (mesurant à sa base 1,10 mètre de côté), il a donné son nom au cours sur lequel il fut bâti et qui s’étend depuis la porte d’Orange. Cette promenade fut créée sur les anciens fossés comblés des remparts médiévaux (alors intacts). Élevé en 1712, le petit édifice portait à son sommet une boule de cuivre surmontée d’une croix. Le long du cours, quatre rangées d’ormes avaient été plantées entre 1712 et 1717. Autour de l’obélisque, un mur bas semi-circulaire arbore, encore aujourd’hui, des vases en pierre de Caromb. Ici, les promeneurs ont longtemps déambulé le dimanche, malgré les vicissitudes de l’obélisque. Il s’affaissa sous la force du vent en 1780, puis, reconstruit, il échappa à la fureur révolutionnaire. Mais il s’écroula à nouveau en 1811 et en 1816, avant de renaître dans un bâti renforcé par une armature métallique centrale.

En 1985, percuté par un véhicule, il fut détruit. Le monument, reconstitué à l’identique en 1998, fut restauré et déplacé quelques mètres plus loin dans le cadre du chantier de la coulée verte en 2013.