Histoire du Passage Boyer
Appelé aussi « rue vitrée » grâce à sa verrière qui date de 1848, il est typique des galeries commerçantes couvertes du milieu du xixe siècle.
Jean Boyer, orfèvre et notable de la ville, acquiert de Monsieur Lagarde, un ensemble de maisons qu’il fait démolir.
Sur les terrains libérés, au cœur d’un quartier animé, une opération immobilière d’envergure permet d’édifier, de part et d’autre du passage, une double rangée d’immeubles. On y accède par deux larges porches voûtés d’arêtes.
Élevé pour relier aisément les petites Halles et le marché, l’alignement des boutiques chic au rez-de-chaussée d’immeubles à l’ordonnance régulière contraste avec les échoppes réfugiées sous les arcades médiévales de la rue des Halles.
Il accueille aussi des expositions d’art telles que « Les Parapluies » et « Les Papillons de Carpentras« .